La nouvelle prévision du nombre de bénéficiaires de l’aide sociale est nettement inférieure à celle créée en mai 2020 et janvier 2021, a annoncé mercredi la Conférence suisse des institutions d’action sociale, écrit l’ATS, rapporte le journal suisse en albanais Le Canton27.ch
Les effets de la crise du coronavirus sont moins graves qu’on ne le pensait auparavant dans le domaine de l’aide sociale, note la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Malgré les chiffres stables, il est cependant trop tôt pour tirer la sonnette d’alarme.
Le CSIAS prévoit pour 2023 une augmentation de 14% du nombre de bénéficiaires de l’aide sociale payés par les cantons et les communes. Elle s’attend également à des surcoûts de 535 millions de francs par rapport à 2019, a-t-elle précisé dans un communiqué mercredi.
La nouvelle prévision est nettement inférieure à celles de mai 2020 (+ 28 %) et janvier 2021 (+ 21 %). Cependant, la croissance attendue reste significative par rapport aux années précédentes, note le CSIAS.
Il n’y a pas d’augmentation du nombre de cas
Dix-huit mois après le début de la pandémie, aucune augmentation du nombre de cas d’assistance sociale n’a été observée par rapport à la moyenne du mois de 2019, note le CSIAS. Elle compte même un peu moins de bénéficiaires qu’avant la crise sanitaire.
Le CSIAS attribue cette évolution positive à l’aide supplémentaire décidée par le Conseil fédéral dans le cadre de la crise du coronavirus. L’économie a également été moins touchée que vous ne l’auriez pu le craindre. Cependant, certains éléments nécessitent des soins.
Accompagnement des chômeurs de longue durée
Groupe particulièrement vulnérable, les chômeurs de longue durée ont déjà vu leur nombre doubler pendant la crise. Certaines de ces personnes devront dépendre de l’aide sociale au cours des deux prochaines années. À l’échelle mondiale, les pertes les plus importantes ont été subies par les personnes vivant déjà avec de faibles revenus avant la pandémie.
Malgré la pandémie, le nombre de réfugiés et de personnes provisoirement admises arrivés en Suisse entre 2014 et 2016 est en augmentation. Ce groupe est responsable de plus de la moitié de l’augmentation attendue du nombre de cas. Améliorer le niveau de leur activité et leur intégration sociale passe par le développement systématique des programmes cantonaux d’intégration, note le CSIAS.