Genève, le 29 julliet -« Moins de chance d’être élu avec un nom de famille étranger.. », c’est le titre de nombreux articles que nous avons rencontrés aujourd’hui et hier dans les journaux suisses en première page, pour lesquels il a suscité une série de réactions et de polémiques en suscitant des débats dans divers médias et forums organisés par la télévision, les partis politiques, les associations et des organisations non gouvernementales sur le territoire suisse, où certaines sont contre et d’autres sont pour, écrit le journal suisse en albanais Le Canton27.ch
« Moins de chance d’être élu avec un nom de famille étranger »!, Comment comprenez-vous cela? Pensez-vous que certains partis utilisent les candidats (parmi eux beaucoup d’Albanais) pour gagner des voix, alors que les candidats ne gagnent finalement rien ?!
Sur cette question, le journal suisse en albanais Le Canton27.ch a reçu une réponse claire et concise de l’ancien député Ueli Leuenberger, aujourd’hui vice-président d’AVIVO, à la fois ambassadeur et avocat de la communauté albanaise en Suisse.
Leuenberger : Non au changement de nom aux élections !
« Oui malheureusement vraie. Certains suisses de «souche» les biffent sur le bulletin de vote et des compatriotes naturalisés du même pays d’origine les rajoutent pas suffisamment.
Non, il ne faut pas changer de nom. Ce n’est pas sérieux de nier son identité dont l’origine fait partie de la personnalité. Mais je pense que les candidates et candidats doivent s’impliquer plus dans dans les associations (syndicats, Assoc . De locataires, parents d’élèves, consommateurs, d’environnement etc. Et dans le travail de base militant des!partis respectifs.
Je constate aussi que les candidats qui ne s’appellent pas Dunandou Meyer, mais qui portent un nom « étranger » ont plus de difficultés d’être élus. Dans certaines régions de notre pays c’est évident.
Pas toujours au premier coup mais plus tard. Il faut aussi dire que quelqu’un qui a fait toutes ses écoles dans sa commune et qui a un grand cercle familiale et d’amis est plus facilement élu. C’est valable pour des «suisses de souches» et pour des naturalisés. Se mettre tout juste sur une liste sans autres activités avant la campagne électorale n’est pas très producif.
Le Canton27.ch: Donce, cette pas, initiative est positive ou négative pour la Suisse tel que nous le connaissons démocratique et tolérant qui combat le racisme..
Leuenberger: Nous avons d’excellente exemples de réussite comme l’amie albanaise, présidente du parlement lucernois. Une femme remarquable qui a bossé pour arriver là où elle est maintenant. Peut-être la future première conseillère nationale d’origine albanaise.
Le Canton27.ch: Cela signifie-t-il que les candidats albanais devraient dire « adieu » au poste de député en Suisse ? ou changer de « nom de famille » avant d’être candidat!
Leuenberger: On est élus d’abord parce qu’on est quelqu’un dans lequel qu’on a confiance et qu’on connaît son engagement. Par la suite il faut mobiliser ses propres cercles associatifs et familiaux. Je donne parfois des cours dans ce domaine et je suis prêt à la demande aussi auprès des Albanais qui veulent sérieusement travaillé cette question.