Bern, 29 avril -La Suisse comptait 6316 personnes détenues le 31 janvier 2021, soit une diminution de l’effectif total de 8,4% par rapport au même jour de référence en 2020. Près de la moitié (47,6%) des détentions provisoires concernent des résidents étrangers. Le journal suisse en albanais Le Canton27.ch a appris que les Albanais (eviron 2000 prisonniers) et les Africains ce sont des prisonniers principalement pour trafic de drogue, meurtre ou vol dominent dans les prisons suisses.
Selon l’OFS, le nombre total des incarcérations a quant à lui diminué de 13,4%, passant de 47 588 en 2019 à 41 224 en 2020. La majorité des détenus (65%) exécutait une peine ou une mesure (y compris en exécution anticipée), 1986 personnes (31%) se trouvaient en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté et 235 personnes (4%) étaient incarcérées pour d’autres raisons. Il y avait 73 détenus pour 100 000 habitants. En Suisse 8 prisonniers sur 10 sont-ils étrangers
En Suisse, eviron 2000 Albanais prisonniers pour drogue, meurtre, vol, fraude et autres délits
Avec l’augmentation du nombre de migrants en Suisse, le crime organisé a sans aucun doute augmenté. La Suisse compte un quart d’étrangers dans sa population, dont près des trois quarts des détenus sont des étrangers. Ainsi, par exemple, alors qu’en 2016, il y avait environ 1500 Albanais dans les prisons suisses, cette année, ce nombre atteint aujourd’hui eviron 2000 d’entre eux?!.
En octobre 2011, un accord a été conclu entre la Suisse et le Kosovo pour le transfert des prisonniers vers leur pays d’origine, respectivement pour les Kosovars condamnés en Suisse à purger leur peine au Kosovo. Mais malgré cet accord, dans la pratique cela arrive très rarement, qui d’ici un an dans un an sont transférés ou non environ 20 condamnés.
Parmi c’est trois mille prisonniers albanais, actuellement incarcérés en Suisse, sont principalement des citoyens d’Albanie, du Kosovo et de Macédoine. Leur implication, principalement de citoyens kosovars, dans divers crimes en Suisse est préoccupante, condamnés pour une série de produits chimiques tels que drogue, meurtre, vol, fraude. Presque chaque semaine, au moins 20 Albanais sont arrêtés en Suisse.
On ne sait pas comment ça se passe avec les Africains, mais pour les Albanais des Balkans, cela peut être expliqué et «justifié» pour le grand nombre d’entre eux dans les prisons suisses. La première est que ces Albanais dans leurs pays (Albanie et Kosovo) n’ont aucune perspective, en raison du chômage élevé, de la corruption et des crises économiques, ce qui a provoqué un grand exode de jeunes vers la Suisse et d’autres pays européens dans l’espoir de trouver du travail. Mais beaucoup de ceux qui ont la malchance de trouver du travail se retrouvent impliqués dans des réseaux criminels, qu’il s’agisse de drogue ou de vol, et sont ensuite arrêtés par la police.
Par exemple, dans la prison de Champ-Dellon à Genève avec 700 détenus (environt 150 albanophones) selon la police, plus de la moitié sont des étrangers. Plus de 50 pour cent des prisonniers sont condamnés et tout autant attendent d’être jugés. Parmi les personnes arrêtées se trouvent des personnes principalement des Balkans, comme: la Serbie, le Kosovo, la Roumanie, la Macédoine du Nord, l’Albanie, la Bulgarie … mais il y a aussi d’Afrique et d’autres pays slaves comme la Russie, la Géorgie, etc., écrit le journal suisse en albanais Le Canton27
L’effectif en détention «avant jugement» augmente légèrement
Selon l’OFS, parmi l’ensemble des 7397 places disponibles dans les 92 établissements de privation de liberté, 85,4% étaient occupées. Malgré une diminution du nombre des institutions de privation de liberté entre 2020 et 2021, la capacité totale des établissements a augmenté de 24 places de détention. Ceci confirme en outre la tendance à la fermeture des établissements de petite taille au profit de la mise en service de ceux pouvant accueillir plus de personnes.
Au jour de référence, il y avait 1986 personnes détenues en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté en Suisse, soit une augmentation de 4,4% par rapport au 31 janvier 2020. La majorité de ces 1986 personnes étaient des hommes (92,7%). Plus de trois quarts étaient âgés de plus de 24 ans (76,4%).
En revanche, comparativement, les effectifs relevés dans les autres genres de détention ont tous diminué entre la fin du mois de janvier 2020 et la fin du mois de janvier 2021. Cette baisse se situe entre 10% en exécution (anticipée) de peine ou de mesure et 57% en mesures de contrainte selon la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI).
Baisse des incarcérations et des journées de détention en 2020
Le nombre de journées de détention passées dans les établissements pénitentiaires en 2020 a diminué de 8% par rapport à l’année 2019. En comparaison des autres types de détention, la diminution la plus importante en pourcentage concerne les personnes détenues en mesures de contrainte selon la LEI avec une baisse de 36,4%.
En calculant la moyenne du nombre de personnes détenues par jour, soit en divisant le nombre total des journées de détention par le nombre de jours que compte une année, 6277 personnes étaient détenues chaque jour en moyenne en Suisse en 2020 (2019: 6845 personnes),Ces résultats sont tirés du relevé de l’Office fédéral de la statistique (OFS) sur la privation de liberté (FHE).