Berne, 6 novembre – La décision controversée de la Suisse d’interdire le port du voile dans l’espace public, connue sous le nom d' »interdiction de la burqa », entrera en vigueur le 1er janvier 2025, a annoncé mercredi le gouvernement suisse. Ceux qui ne s’y conformeront pas se verront infliger une amende de 100 CHF, rapporte le journal suisse en albanais Le Canton27.ch
En Suisse, il n’y a pas plus de 50 femmes portant la burqa. Se couvrir le visage en public sera interdit à partir de janvier – Ceux qui ne s’y conformeront pas seront condamnés à une amende de 100 CHF
Le Conseil fédéral a décidé mercredi de l’entrée en vigueur de la loi. L’interdiction ne s’appliquera pas aux avions ni aux lieux de culte, même pour des raisons sanitaires.
En Suisse, il sera interdit de se couvrir le visage en public à partir du 1er janvier 2025. Le Conseil fédéral a décidé mercredi l’entrée en vigueur de la loi mettant en œuvre l’initiative dite anti-burka au niveau fédéral.
Les violations de l’interdiction seront dans la plupart des cas punies d’une amende de 100 francs payable immédiatement. En cas de refus de payer l’amende, la procédure habituelle sera appliquée et l’amende en résultant pourra atteindre jusqu’à 100 francs, explique le Conseil fédéral dans un communiqué.
Suisse, un millionnaire s’engage à payer des amendes aux femmes qui portent la burqa. L’homme d’affaires algérien Rachid Nekkaz a déclaré lors du référendum, que les femmes musulmanes de Suisse devraient pouvoir continuer à porter la burqa, même si les électeurs suisses ont soutenu l’interdiction du port du masque intégral dans les lieux publics.
Des exceptions sont accordées. L’interdiction ne s’appliquera pas notamment aux avions, aux locaux diplomatiques ou consulaires et aux lieux de culte. Il sera également possible de cacher son visage pour des raisons de santé, pour garantir sa sécurité, pour se protéger des conditions climatiques, pour préserver les coutumes locales, ou encore à des fins artistiques ou publicitaires.
Les événements bénéficient également d’un statut particulier. Se couvrir le visage sera toujours autorisé, à condition que les autorités aient donné le feu vert et que la sécurité et l’ordre publics ne soient pas compromis. En mars 2021, la population a accepté l’initiative dite « anti-burka » à 51,2 %.
Imam Ali : Nous acceptons le verdict du souverain, mais nous n’avons pas été satisfaits du résultat du référendum en Suisse du 7 mars de l’année dernière
Mehas Alija, président de la Communauté musulmane albanaise de Suisse, à travers le journal albanais Le Canton27.ch, a donné la position du KMSHZ, la plus grande organisation de la communauté albanaise de Suisse, représentant les mosquées de Suisse, qui comprend 50 mosquées albanaises. sous son propre égide, au sein de la Confédération Helvétique.
« Nous ne nous attendions pas au résultat du référendum du 7 mars de l’année dernière. Mais comme nous vivons dans un pays, comme la Suisse, à démocratie directe, nous respectons le verdict de ce référendum, où il est déterminé par la loi de ne pas se couvrir le visage, c’est-à-dire que le port du voile ou de la burqa est interdit. . » a déclaré l’imam Mehas Alija, président du KMSHZ
Le communauté musulmane albanaise de Suisse: Nous acceptons le résultat du référendum, même si nous pensons qu’avec une nouvelle loi et une intervention dans la Constitution du pays, un droit fondamental du corpus des droits de l’homme est limité », a déclaré M. Ali.
Selon le imam Ali, « l’interdiction de la burka ne constitue pas un véritable probleme pour les croyants albanais »
A partir de janvier de l’année prochaine, la Suisse n’aura plus aucun problème avec ses femmes qui, selon le journal suisse albanais Le Canton27.ch, ne sont pas plus de 50 femmes qui portent la Burka-ferexhe dans ce pays, mais elles affronteront les touristes. d’autres pays arabes qui auront des conséquences sur l’économie suisse. Ons dit cela parce que non seulement en été mais aussi en hiver, des milliers de touristes visitent la Suisse, où les femmes en burqa repartent avec des milliers de francs suisses, peut-être vere 100 millions de francs par an, qu’elles dépensent pour acheter de l’or ou d’autres choses. bijoux, hors hôtels, nourriture ou transports.